Mémoire industrielle ?
La mémoire de l’histoire industrielle de nos régions mérite intérêt :
– d’abord parce que les activités industrielles traditionnelles disparaissent de plus en plus par l’introduction de techniques et de machines robotisées (même s’il y a des hommes derrière) ;
– ensuite parce que les enjeux du travail continuent de changer, notamment ces dernières années, en lien avec l’informatique, le travail à distance, l’individualisation des tâches, la facilité des transports, etc.
La notion d’usine comme on l’a vu aux XIXe et XXe siècles n’existe presque plus. Ce n’est pas grave, c’est ainsi ; au contraire, c’est plutôt satisfaisant car le niveau de vie moyen depuis 200 ans, associé au confort actuel, est sans commune mesure avec les conditions ouvrières massives du début de l’ère industrielle.
Il y a donc matière à mieux connaître les modes opératoires de ces changements, tout en faisant mémoire des lieux, de sites, des machines, des bâtiments, des organisations, des familles d’entrepreneurs, des avancées sociales, etc, etc.
Au-delà de la simple nostalgie de l’ancien temps, il y a beaucoup à apprendre du passé, et de l’histoire industrielle.
L’APHID a été créée pour cela : faire mémoire du Patrimoine et de l’Histoire de l’Industrie en Dauphiné.